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À
Paraître...
Les Fiancés d'outre-tombe.
Roman inédit découvert
par Guildo Rousseau — Premier roman féminin québécois
du XIXe siècle, de la romancière Marie-Sarah-Clarisse Chagnon
(1845-1896)
Texte établi, présenté et annoté par Guildo
Rousseau. Préface de Denys Delâge
Publiés en 1869 dans la Revue Canadienne
de Montréal, Les Fiancés d’0utre-tombe paraissent
treize ans avant le roman Angéline de Montbrun (1882) de Laure
Conan, nom de plume de la romancière Félicité Angers.
Il est donc notre premier roman féminin québécois
de langue française du XIXe siècle. Jusqu’à
ce jour, Les Fiancés d’outre-tombe ne sont recensés
dans aucun dictionnaire littéraire québécois. C’est
dire qu’il n’occupe aucune place dans l’histoire du
roman féminin québécois.
Son auteure, Marie-Sarah-Clarisse Chagnon — poète et romancière
— née à L’Assomption, le 11 novembre 1845, d’une
famille de huit enfants — cinq frères et trois sœurs
— et décédée le 3 janvier 1896 à Saint-Joseph-de-Soulanges
dit Les Cèdres.
Les Fiancés d’outre-tombe renouent avec l’une des grandes
veines mythiques qui ont inspiré les littératures européennes
et nord-américaines des XVIIIe et XIXe siècles. Paru dans
les livraisons des mois de mai à juillet 1869 de la Revue canadienne
de Montréal, le roman raconte l’histoire d’une RENCONTRE
amoureuse entre deux jeunes amants — l’émigrant français
René Goupil et la jeune Iroquoise Fleur-des-Champs — dont
le destin amoureux ne peut s’accomplir que dans la mort de l’un
et l’autre amants, de leur éternelle réunion dans
le même tombeau, comme le veut le récit mythique : pensons
à Pyrame et Thisbé, Tristan et Yseult, Roméo and
Juliet, René et Atala ; ou encore, à Toussaint Charbonneau
et l’Indienne Stoshone Sacajawea, et aussi, à l’Indien
Delaware Unca et à la belle Cora Monro inhumés tous deux
dans le même tombeau, dans Le Dernier des Mohicans... Le récit
mythique ne peut mourir. Car ses sources proviennent des rêves inépuisables
des hommes...
Les Fiancés d’outre-tombe relatent encore le séjour
du missionnaire jésuite Isaac Jogues en pays iroquois, sa condition
de prisonnier et, finalement, son assassinat par un groupe d’Iroquois
le 18 octobre 1646.
Dernière parution
L’ascendance métisse de ma très lointaine parente
acadienne, Marie-Ursule Labauve.
L’Ancêtre. Revue
de la Société de généalogie de Québec,
vol. 45, no 325, Hiver 2019, p. 82-95. www.sgq.qc.ca.
Titre de la revue: Marie-Ursule, ascendance métisse
- Ascendance illustré de René Fortier Les frèses
Chaperon
La transmission de gènes amérindiens
au patrimoine génétique de la population québécoise
est un fait historique aujourd’hui attesté. Le contenu
de la présente étude se veut une très modeste
contribution aux recherches en cours relativement à la présence
de la filiation amérindienne de la nation micmaque dans le
bassin génétique de certaines familles de langue française
de l’Acadie ancienne. Trois parties se relaient tour à
tour constituant la chaîne narrative de notre étude.
D’abord, quelques pages sur notre lointain ancêtre Georges
Marchand, Breton de naissance, arrivé en Acadie probablement
en 1730 ou en 1731 et marié le 14 juillet 1733 à Marie-Ursule
Labauve, d’ascendance micmaque. La deuxième partie
est une remontée dans le temps historique de l’Acadie
ancienne pour y retracer les origines métisses de notre lointaine
ancêtre Marie-Ursule Labauve. Enfin, nous relatons le départ
de l’Acadie de Georges Marchand, Marie-Ursule et leurs trois
enfants ainsi que leur périlleux voyage par le Portage du
Témiscouata, pour arriver au cours de l’été
1743 à Saint-Louis-de-Kamouraska où commence pour
eux une seconde vie...
La Légende de L’Iroquoise : aux sources historiques
de l’imaginaire québécois.
Québec, Les Éditions
GID, 2018
516 pages
ISBN 978-2-89634-362-1l
Courriel: editions@lesedidtionsgid.com
Site Web : leseditionsgid.com/la-legende-de-l-iroquoise-aux-sources-historiques-de-l-imaginaire-quebecois
Nombre de photos et d’illustrations :
environ 120 illustrations (noir et blanc)
Couverture couleur : reliure souple.
Dimension : 15 x 23 cm
L’Iroquoise, une légende
pour laquelle Guildo Rousseau a consacré 30 années
de recherche. Sa découverte, en 1984, du texte de la version
américaine de la légende, parue dans The Thruth
Teller de New York, le 14 juillet 1827, l’encourage à
poursuivre ses recherches à propos de l’auteur toujours
anonyme de la légende. Ses efforts sont récompensés
en août 2010 quand, enfin, il découvre en la personne
de la romancière américaine Catharine Maria Sedgwick
(1789-1867), l’auteure véritable de la légende
publiée pour la première fois en 1825 sous le titre
The Catholic Iroquois.
Ces deux découvertes majeures,
résultats de la ténacité de Guildo Rousseau,
lui permettent de parachever l’écriture de cette
fresque historique. Son titre est déjà une invite
à suivre le travail de fond de l’auteur sur l’histoire
narrative et comparée de cette légende, dont le
récit constitue la première des grandes veines mythiques
de l’imaginaire québécois nord-américain.
Parue pour la première fois dans les livraisons d’octobre
et de novembre 1827 de La Bibliothèque canadienne de Montréal,
la légende de L’Iroquoise occupe une place incommensurable
dans l’histoire culturelle et littéraire québécoise.
À la très grande diversité des textes qui
témoignent de ses multiples trajectoires parcourues et
des adaptations continuelles des auteurs aux variations narratives
des littératures américaine, canadienne et québécoise
(chansons, contes, poèmes, récits, romans, pièces
de théâtre, etc.), s’ajoutent de nombreuses
représentations figuratives (iconographies, peintures,
sculptures, etc.), qui attestent, à leur tour, le parcours
sinueux européen et nord-américain du récit
légendaire.
Au départ et au cœur de ce récit légendaire,
la figure mythique et symbolique de l’Iroquoise Françoise
Gonannhatenha — l’héroïne martyre de cette
légende — porteuse d’un tragique destin. La
suivent, dans sa fatale indianité féminine, ses
sœurs indiennes (Abénaquises, Algonquines, Cries,
Huronnes, Mi’kmaques, Montagnaises, etc.), les unes, figures
emblématiques de la conquête des Amériques
: La Malinche, Pocahontas, Sacagawea, etc.; les autres, tout autant
célèbres, par leurs pérennes figures d’héroïnes
qu’elles tiennent dans l’imaginaire collectif et littéraire
des XIXe et XXe siècles : Atala, Azakia, Céluta,
Madawisa, Petsémine, Tahmiroo, et toutes ces autres Indian
Princess, partout présentes dans les six chapitres de cette
saga, sans oublier l’illustre Catherine Tekakwitha, la sainte
Iroquoise.
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